Handicap en entreprise | Elodie Milon, conductrice à l’agence de Clermont-Ferrand

Interview collaborateur

Au volant de son poids lourd, Elodie fait de la messagerie autour de Clermont-Ferrand depuis 2013. Elle dispose d’une RQTH depuis 2009.

J’étais déjà travailleur handicapé en entrant chez Schenker France et je n’ai pas eu besoin d’aménagement particulier dans mon camion. Ici nous ne sommes pas regardés différemment des autres salariés et je trouve ça très bien. Si quelqu’un a besoin d’un coup de main, par exemple pour porter un colis lourd, il y a une solidarité générale. Si vous avez envie d’être chauffeur-livreur, il ne faut pas hésiter à postuler car nous sommes très aidés.

C’est un beau métier et le handicap ne fait pas barrière.

Avec les équipements dont on dispose (transpalettes électriques, rideau électrique à l’arrière du camion), on a tout pour être bien au travail. Le plus important est que la hiérarchie soit à l’écoute et trouve des solutions si besoin, par exemple un remplaçant lorsque je dois m’absenter pour passer un examen médical. C’est le cas dans mon agence. Il faut que l’employeur soit au courant de nos handicaps, ne serait-ce que pour connaître d’éventuelles contre-indications et pouvoir réagir en cas de malaise par exemple. Surtout pas pour qu’on nous plaigne mais pour qu’il n’y ait pas de souci.

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