Les aventuriers monégasques Nathalie et Alain Antognelli sont repartis pour leur huitième expédition au Groenland. Ce couple, habitué aux défis extrêmes, explore depuis plus de quinze ans les régions les plus reculées de l’Arctique, avec une passion indéfectible pour ces terres glacées.
1200 km en kayak sur les côtes du Groenland
Depuis 2009, Nathalie et Alain ont déjà parcouru plus de 7000 km en kayak le long des côtes du Groenland, s’immergeant dans la vie des villages du nord de la côte ouest. En juin, ils ont commencé une nouvelle aventure. Ils sont partis d’Upernavik et sont descendu jusqu’à la baie d’Uummannaq. Ensuite, ils prévoient de revenir à leur point de départ. Un périple de 1200 km qu’ils prévoient de boucler en trois mois.
Schenker France s’est chargé de l’acheminement du matériel nécessaire à cette expédition qui a pour objectif de documenter les changements intervenus dans cette région au cours des quinze dernières années. Les Antognelli veulent capturer en images les transformations du paysage groenlandais. Ils offriront un témoignage précieux sur le réchauffement climatique.
L’Arctique toujours aussi majestueux
Ce nouveau voyage n’a pas manqué de surprendre les aventuriers. Contrairement à certaines idées reçues, l’Arctique connaît encore des hivers rigoureux, avec un enneigement abondant et une banquise imposante. Ils ont ainsi été contraints de rester trois semaines à Upernavik, pris au piège par une banquise tenace, une situation inédite pour eux après huit expéditions.
Des langues de glace, hautes de plus d’un mètre cinquante, ont bloqué leur progression durant les quinze premiers jours. Cela a rendu l’accès à la terre ferme difficile. Une expérience nouvelle qui témoigne des conditions extrêmes toujours présentes dans cette région du monde.
Rencontres insolites au Groenland
Lors de cette expédition, les Antognelli ont fait des rencontres surprenantes, notamment avec les légendaires « qivitoq », ces ermites des glaces dont ils pensaient jusqu’alors qu’ils relevaient du folklore local. Cette rencontre, survenue lors d’un bivouac, a ajouté une touche de mystère à leur aventure.
Ils ont observé un nouveau phénomène : les jeunes Groenlandais migrent vers les grandes villes. Leurs parents les suivent souvent, attirés par des conditions de vie plus faciles. Une évolution qui modifie profondément les communautés locales.
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